mercredi 16 février 2011

La Banque

Mon arrière grand-père est conscient que l’émission de billets va accroître les prix. 
En effet, un billet a une valeur qui lui est propre car il n’est pas utile en lui-même, il est simplement là comme une promesse de payer une somme. Le public va donc l’accepter pensant qu’il va pouvoir l’échanger quand il le voudra contre des pièces. Et pour que cette conversion soit possible, les banques doivent garder une assez grande quantité de liquidité pour acquitter les billets présentés.

Mon arrière grand-père note, bien que ce soit un signe représentatif, que ce dernier rend le même service que la monnaie. Sans prendre en compte sa promesse de payement, il est utilisé comme un moyen de payement et peut circuler pendant assez longtemps sans que les différents possesseurs ne le dépose à la banque.
 
Dans les premières éditions du Traité, mon arrière grand-père écrit «  le numéraire demeurant en circulation dans le pays, est borné par les besoins de la circulation du pays ». Aussi, il affirme que si l’on peut remplacer une grande partie de monnaie par des billet alors cette quantité deviendra inutile pour la circulation de la monnaie. De ce fait, l’abondance devrait faire baisser sa valeur. Sauf que cette baisse reste virtuelle car il n’y pas de raison pour qu’elle perde de sa valeur. Puis plus tard il soutiendra que la trop grande quantité d’émissions de billets affecte la valeur de la monnaie.

Autre inconvénient de la forte émission de billet, les banques se doivent de pouvoir les convertir en monnaie. La constitution d’une réserve est alors indispensable. Dans un cas extrême, si tout le monde venait à échanger leurs billets en même temps, les banques pourraient combler les manques par des dédommagements. Néanmoins, mon arrière grand-père estime que cela n’est pas sans risque.
Pour lui, un des moyens d’éviter la multiplication de ce moyen de payement était de la limiter à une certaine somme puis une interdiction d’émettre des petites coupures lui apparut comme le plus approprié. 
Puis en y réfléchissant bien, il comprit que c’était la quantité de billet émis qu’il fallait contrôler car cela engendrait une hausse des prix. Lui est alors venu l’idée que l’État devrait contrôler le volume de billets.
Un autre de ses raisonnements se fonde sur l’affectation qu’ont ses derniers sur le taux d’intérêt.    

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