samedi 12 mars 2011

Présentation

Bonjour et bienvenue sur notre blog !!

Nous sommes 4 étudiantes de l'IUT Lyon 1 en Techniques de Commercialisation. 

Au cours de notre dernier semestre, notre professeur d'économie et chef de département, M. Vallat,  nous a demandé de réaliser un exposé sur un économiste de notre choix. 
Nous avons décidé de nous intéresser à l'économiste Jean Baptiste SAY.

Pour rendre notre devoir plus original, nous avons choisi de rendre notre rapport sous forme de blog !!! Nous avons également pris la décision de parler en tant que "petite fille" de Jean Baptiste Say (ce que bien évidemment nous ne sommes pas) pour rendre le récit plus attrayant.

Bonne lecture !!

 Roumaïssa MEDDOUR  
Jessica CHARPENEL
Clémentine MALIAN
 Juliette VOGT

jeudi 10 mars 2011

Introduction

Bonjour à tous !!

Je me présente: je m'appelle Marie SAY , j'ai 20 ans et je suis étudiante à Lyon.

Comme peut en témoigner mon nom de famille, je suis la petite fille du très célèbre économiste Jean Baptiste Say. C'est donc pour honorer sa mémoire que j'ai décidé de créer ce blog.
En effet, qui mieux que sa famille peut parler de lui, même si je ne l'ai malheureusement pas connu.

Le but de mon blog est que vous puissiez connaître mon arrière grand père aussi bien au sujet de sa vie que de ses apports en économie...

Je vous souhaite une très bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires !!

mardi 8 mars 2011

Le Commencement ...

Je suis née dans une famille de réfugiés protestants originaire de Nîmes et tout d’abord exilée à Genève où naîtra le père de mon arrière grand-père. 
Ce n’est que quelques années après qu’ils retournent en France et plus précisément à Lyon où le père de mon arrière grand père épousera par la suite Françoise la fille du commerçant de soie chez qui il travaillait en 1765. 
Deux ans après mon arrière grand père vu le jour le 5 Janvier 1767. Il eut trois frères, Denis, Horace et Louis qui est à l’origine des sucreries Say (deviendront par la suite Béghin-Say). 

Depuis son enfance, mon arrière grand père eu la chance d’avoir une éducation libérale. C’est pour cette raison qu’il étudia à la pension d’Ecully où les cours étaient dispensés par deux savants Italiens Giro et Goratti. En effet l’éducation qu’on y recevait était différente de celle dispensée par l’Eglise.

A 15 ans sa famille déménage à Paris. C’est à ce moment que sa vie commence à prendre un autre tournant. C’est à cet âge que mon arrière grand-père va commencer à travailler en tant que « grouillot » au sein d’un commerce. Le terme « grouillot » signifie qu’il était chargé de porter les courses. 

Quatre ans plus tard son père l’envoie à Londres avec son frère Horace, pour terminer leurs études commerciales. Ils y resteront deux ans. Au cours de ces années (1785/86), l'Angleterre connaît une de ses périodes de développement industriel les plus brillantes et mon arrière grand-père se retrouve aux premières loges pour l'observer.

lundi 7 mars 2011

Pour la petite histoire ...

À l’époque, mon arrière grand père était en pension à Croydon, dans un village près de Londres. 


A la suite du vote  dans le pays de l’impôt sur les portes et fenêtres, le propriétaire de la pension où il se trouvait, fait condamner une des deux fenêtres de sa chambre, ceci pour alléger sa charge fiscale
Il se dit alors : « Me voilà donc privé d’une fenêtre sans que le Trésor en soit plus riche ». En effet il se posait la question suivante: « À quoi servira donc cet impôt ? » 
Trente ans plus tard, il insérera dans son cours d’économie politique, un chapitre curieux sur « les impôts qui ne rapportent rien !!!».

samedi 5 mars 2011

Le retour en France

Etienne Clavière, un assureur, protestant genevois comme son père, l'embauche comme employé de banque à son retour d’Angleterre. Il a alors 21 ans. Il se retrouve donc commis dans une banque, puis dans une compagnie  d’assurance. C’est grâce à cet homme, qui lui prêta un jour un exemplaire de l’Essai sur la richesse des nations, que mon arrière grand père découvrit Adam Smith. Saisi d’admiration, il commanda par la suite un exemplaire et ne s’en séparera plus. 

Le 25 Mai 1793, mon arrière grand père épouse ma future arrière grand-mère, Julie Gourdel-Deloches. Elle est la fille d’un ancien avocat normand aux Conseils du Roi. A cette même époque il occupe la fonction de rédacteur en chef et cela pendant six ans, de 1794 à 1800, à la Décade, qu’il avait fondée avec Duval et Andrieux entre autre. 

Après avoir connu des hauts et des bas, s’être mis l’Empire à dos etc… mon arrière grand père décèdera à l’âge de 66 ans à Paris et plus exactement au 86 rue du Faubourg-Saint-Martin, le 14 Novembre 1832. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise. 

A sa mort, mon arrière grand père est l’économiste français le plus célèbre de son temps. A Paris un Lycée dans le XVIe arrondissement et une petite rue dans le IXeprès de la rue Crétet rappelle son souvenir…

Lycée Jean Baptiste Say

vendredi 4 mars 2011

Ces principaux apports

Maintenant que vous connaissez l'histoire de mon arrière grand père, je vais vous exposer maintenant ce qu'il nous a laissé. 

Pour ce faire je vais vous présenter ses trois principaux apports, qui sont: 
  • La loi des débouchés
  • Sa théorie quantitative de la monnaie
  • L'économie de l'offre


Bonne lecture ...

mercredi 2 mars 2011

La loi des débouchés

En deux mots, la loi des débouchés, c’est le principe selon lequel un bien trouve toujours un débouché, dès lors où c’est un bien de qualité. Cette « Loi » est souvent résumée et évoquée par l'affirmation : « l'offre crée sa propre demande ».

Cette loi est attribuée à mon arrière grand père, mais en réalité ce n’est pas exactement ce qu’il a dit. On a retrouvé certaines de ces citations dans « Le Traité d’Economie Politique » :
« C’est la production qui ouvre des débouchés aux produits »
« L’achat d’un produit ne peut être fait qu’avec la valeur d’un autre »
« Les produits s'échangent contre des produits »
« Un produit terminé offre, dès cet instant, un débouché à d’autres produits pour tout le montant de sa valeur. »

Cela signifie réellement qu’un produit, par sa création, offre de nouvelles perspectives aux autres produits. En effet, il apporte de la valeur à d’autres produits ce qui permet l’échange. Ce sont donc de nouveaux débouchés qui sont possibles.

Cependant, un bien n’a pas toujours de débouché d’après mon arrière grand père. Produire ne suffit pas pour avoir un débouché, mais c’est nécessaire.