mardi 8 février 2011

Critiques

Mon arrière grand père est en faveur de la pensée économique libérale. En effet, il encourage la propriété privée, la libre-concurrence et souhaite que l’état intervienne le moins possible. 

Il est dans le prolongement de l’école d’économie politique libérale Française (Gourney, Turgot, François Quesnay, ou du Pont de Némours) puisqu’il reprend la théorie de la valeur-utilité. 
 
Jean Baptiste Say



Il a également clarifié et enrichi la pensée de l’économiste Adam Smith. Mais leurs opinions divergent sur l’analyse de la valeur. En effet, Adam Smith déclare que la valeur d’un produit est qualifiée par le travail qu’il à couté. Il parle donc de  « valeur-travail », ce qui avait été par la suite repris par Ricardo puis par Karl Marx.






  



Mon arrière grand père explique que la valeur d’un produit se détermine selon son utilité constatée par l’échange. Ceci signifie que quelle que soit le temps de travail qu’un produit contient, si celui-ci est inutile alors il ne possède aucune valeur. Il a écrit dans son œuvre Cours complet d'économie politique pratique ceci :
« Un objet manufacturé n’a pas une valeur parce qu’il a coûté de la peine. Il en a parce qu’il est utile. C’est cette utilité que l’on paie quand il a fallu qu’on la créât. Là où elle ne se trouve pas, il n’y a point eu de valeur produite… »


Adam Smith



De plus, on note une autre différence de point de vue entre Adam Smith et mon arrière grand père. Ce dernier a prouvé que les produits immatériels (c'est-à-dire ce que nous appelons de nos jours les services) sont des produits aussi réels que les autres. Or Adam Smith niait ceci en distinguant les activités productives et les activités improductives.

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